PRIX

  • FID MARSEILLE 2008 – Compétition internationale -PRIX DES MEDIATHEQUES
  • Quartz Film Swiss Prize 2009 – Nomination for documentary Film
  • IDFA – Amsterdam (nominated  for Joris Ivens Prize, International Competition)

 

Festivals

  • RIDM Montréal 2008 (Compétition Internationale)
  • Bilbao Interntationnal Film Festival 2008 (Zinebi)
  • Téhéran International Film Festival « Ciné-vérité » 2008
  • FICCO CinéMex MEXICO 2009
  • One World Human Rights Films Festival Prague
  • Nyon Visions du réel 2009
  • Warsaw Planete Doc 2010 (International Competition)
  •  Festival International du film des droits de l’Homme 2009, PARIS
  • Kerala Film festival (India)


Quelques articles de presse bienveillants

A la frontière du Tchad et du Soudan, Olivier Zuchuat a filmé les réfugiés d’un camp de la plaine de Gouroukon. Loin du monde, loin de leurs villages, ils attendent, sans y croire, que le conflit se dénoue. Installé deux mois auprès d’eux, le cinéaste suisse les a approché avec une grande pudeur, une grande rigueur, pour en tirer un film de toute beauté.
(Laurent Rigoulet – Télérama, 6 juillet 2008)

A travers la parole des habitants, qu'il magnifie dans un dispositif de plans fixes solennels et splendides, Olivier Zuchuat transforme leurs témoignages, leur souffrance infinie, en un récit aux accents mythologiques… Filmés comme des rois, les protagonistes deviennent, dans ce beau film (qui fut présenté cette année au FID de Marseille), les héros d'une tragédie universelle.
(Isabelle Régnier, Le Monde, nov. 2009).

Ce qui rend si puissant ce documentaire à la mise en scène imparable et rigoureuse, c’est son sens du temps de l’attente (celle d’un improbable retour), son attention portée à l’essentiel et son absolu refus du spectaculaire.
 (DRB – Première, Nov. 2009).

En maintenant hors champ la guerre qui bat son plein à quelques dizaines de kilomètres, Au loin des villages fait ressentir avec une certaine force l'abandon politique d’une ethnie tout entière.
 (Charlotte Garson, les Cahiers du cinéma, nov 2009)

Les films, les véritables films – ceux où les qualités propre de l’art du cinéma participent du travail de perception sensible du monde – sont parmi les meilleurs moyens, sinon le meilleur d’entre tous, pour rendre visible ce que l’intérêt de certains et l’indifférence de presque tous laisse dans l’obscurité. Au loin des villages le prouve: les Dajo du camp de Gouroukoum sont « invisibles », comme tant d’autres, jusqu’au jour où avec exigence et une infinie sensibilité un cinéaste, Olivier Zuchuat, entreprend de les regarder. (…) Veiller au grain. En plans presque tous regardant frontalement ceux qui survivent dans ce camp, ceux qui racontent, ceux qui expliquent – uniquement des réfugiés, sans un mot de commentaire, par la présence physique et par la voix, c’est une réalité qui prend corps. Admirable travail du cinéma lorsqu’il sait construire sa véritable place, puissance sans égale dont on sait aujourd’hui que Shoah de Claude Lanzmann fut il y a près de 30 ans l’acte décisif, exemplaire sinon fondateur. Du cinéma, un art du cadre et de la durée, une préséance au « grain » – le grain de la peau de chacun, le grain de la voix, le grain de sable différent de tous les autres, le grain de riz ou de millet qui sauve (et le sac de grains des ONG, nourricier et humiliant à la fois).
(Jean-Michel Frodon, Salles, Slate blog 2009)

Evitant le tempo du reportage au profit d’une observation et d’une écoute calme des hommes et des femmes témoins de meurtres ou victimes d’atrocités (comme cet homme dont les yeux ont été arrachés au couteau), le film lutte contre l’accélération médiatique et la désinvolture humaine qu’elle induit en offrant une impression d’immersion dans le quotidien de ce camp où tout manque.
 (Didier Péron – Libération, 2 juillet 2008) .

Le film impressionne par sa précision et la rigueur de ses partis pris formels.
 (Norbert Kreutz, Le Temps, 29 avril 2009)

Une œuvre rare qui sans jamais imposer un point de vue occidental, fait entendre ce que personne n’écoute. Un film de guerre sans image de guerre.
(Mathieu Lower, le Courrier, 2 mai 2009)

Swiss director Olivier Zuchuat places its camera at a very low angle near the ground, as if to suck you into the camp – which he eventually does. Interviews with refugees, who talk about the horrors they have encountered, are alternated with scenes of everyday life. The film is rather slow and static, but that is life in a refugee camp. And Zuchuat calm approach works. Simply knowing their gruesome background make a scene of children playing in a pool of water the more moving.
(Marie-Claire Mezler, Amsterdam Weekly, 20-26 November 2008)

It is a film that avoids the cloying intimacy that can be so forced, and indeed exploitive, in so many other films by outsiders who portray refugees suffering in close-up, and Far From the Village feels all the more compelling because of it.
 (Jo-Anne Velin  in DOX, déc 2009)